Charles D’Anjou. Dynastie royale française capétienne.13ème siècle.
Charles I of Anjou (Italian Carlo d’Angiò; 1227-1285) was since 1266 King of Sicily. From 1282 his territory was limited to the continental part of the Kingdom, but the title remained unchanged. He is the progenitor of the older house of Anjou, a side branch of the French royal dynasty Capetian.
Charles D’Anjou. French Capetian royal dynasty. 13th century.
I have used an ancient statue of Charles d’Anjou, a venerable monument to the first attempts at Renaissance sculpture, to give here the portrait and costume of a French prince who became famous in the history of Italy.
This statue, preserved in the great hall of the Capitol in Rome, can be considered a masterpiece if you consider that it was executed in the thirteenth century. The name of the artist who created it is unknown; traditions have been lost. However, there is not a fragment of ruin or a remnant of a monument in Rome, if it dates at least from the centuries of the emperors, whose use, first form and even the Dom of its creator have not been specified with assurance, while an impenetrable veil covers almost everything that has happened since then in this city up to the fifteenth century.
If I were allowed to make a guess, I would attribute this statue, whose proportions are colossal, to the chisel of Nicolas Pisan, the only sculptor of the thirteenth century capable of having executed such a work. This artist, a contemporary of Charles d’Anjou, was honoured by the favour of this prince.
Charles d’Anjou was forty-six years old when he went to Italy to conquer the kingdom of Naples. Mainfroy, defeated at the battle of Benevento, lost his crown and his life. All submitted to the victor, and Charles, surrounded by brilliant nobility, made his triumphant entry into the capital with his wife Queen Beatrix, who displayed a pomp and magnificence that Italy had never seen before. The queen’s carriage was covered inside and out with blue velvet embroidered with gold fleurs-de-lis. *)
*) Murator. Diario Napolit. t. VII, script. rer. Italie. p. 113.
Conradic, the last scion of the House of Swabia and the only hope of his party, made a fatal attempt to regain the throne of his fathers. Defeated at Tagliacozzo, he fell into the hands of his happy rival, and his death forms one of the most touching episodes of the thirteenth century. Charles, fearing new revolutions if he allowed such a dangerous rival to live, thought it necessary to put this unfortunate prince to death on the scaffold.
The death sentence was communicated to young Conradin as he was playing chess; he was barely given time to prepare for death, and on 26 October 1268 he was taken with all his friends to the market square in Naples. Charles was present with his entire court, and the crowd surrounded the victorious king and the condemned king. *)
*) Sabas Malespina Hist. Sicula , lib. IV, c. 16, p. 851, t, VIII, Script. rer. Italic.
In the coins of Charles of Anjou, this prince is represented in the same costume and attitude. He holds a palm or olive branch in one hand and a globe in the other *). The chlamydia of the king of Naples, in paintings showing similar costumes, is usually blue with a white lining; the tunic is made of a purple fabric, the sleeves are red, as are the shoes.
*) Sabas Malespina Hist. Sicula , lib. IV, c. 16, p. 851, t, VIII, Script. rer. Italic.
** Murator., Antiq. ital., Diss. XXVIII.
This royal costume is frequently found in sculptures from the twelfth and thirteenth centuries that adorn Gothic buildings. I have seen repetitions on the portals of the cathedrals of Lausanne and Sens.
Source: Costumes historiques des XIIIe, XIVe et XVe siècles, extraits des monuments les plus authentiques de peinture et de sculpture, dessinés et gravés par Paul Mercuri, avec un texte historique et descriptif par Camille Bonnard. Auteur / Edit:. Bonnard, Camille. Lieu de publication: Paris Année: 1845. Editeur: Goupil et Vibert. 1ère édition francaise Paris: Treuttel et Würtz, 1829-1830.
Charles D’Anjou.
JE me suis servi d’une ancienne statue de Charles d’Anjou, monument, vénérable des premiers essais de la sculpture renaissante, pour donner ici le portrait et le costume d’un prince français qui s’est rendu illustre dans l’histoire d’Italie. Cette statue, conservée dans Ia grande salle du Capitole à Rome, peut passer pour un chef -d’œuvre si l’on réfléchit qu’elle a été exécutée dans le treizième siècle. On ignore le nom de l’artiste qui en fut l’auteur; les traditions se sont perdues. Il n’existe cependant pas à Rome un fragment de ruine ou un reste de monument, s’il date au moins des siècles des empereurs, dont on n’ait prétendu préciser avec assurance l’usage, la première forme, et jusqu’au Dom de l’auteur, tandis qu’un voile impénétrable couvre presque tout ce qui s’est passé depuis dans cette ville jusqu’au quinzième siècle. S’il m’était permis d’émettre une supposition, j’attribuerais cette statue, dont les proportions sont colossales, au ciseau de Nicolas Pisan, seul sculpteur du treizième siècle capable d’avoir exécuté un tel ouvrage. Cet artiste, contemporain de Charles d’Anjou, fut honoré de la faveur de ce prince.
Charles d’Anjou avait quarante-six ans lorsqu’il passa en Italie pour conquérir le royaume de Naples. Mainfroy, vaincu à la bataille de Bénévent, y perdit la couronne et la vie. Tout se soumit au vainqueur, et Charles, entouré d’une brillante noblesse, fit son entrée triomphante deus la capitale avec la reine Béatrix sa femme, qui y étala une pompe et une magnificence que l’Italie n’avait point encore connues. Le chariot de la reine était couvert en dedans et en dehors de velours bleu brodé de fleurs de lis d’or *.
*) Murator. Diario Napolit. t. VII, script. rer. Italie. p. 113.
COSTUMES
Conradic, le dernier rejeton de la maison de Souabe, l’unique espérance de son parti, tenta, pour remonter sur le trône de ses pères, un effort qui lui fut fatal. Vaincu à Tagliacozzo, il tomba entre les mains de son heureux rival; et sa mort forme un des épisodes les plus touchans du treizième siècle. Charles, craignant de nouvelles révolutions s’il laissait vivre un compétiteur si dangereux, crut nécessaire de faire périr ce prince infortuné sur l’échafaud. La sentence de mort fut communiquée au jeune Conradin comme il jouait aux échecs; à peine lui laissa-t-on le temps de se préparer à la mort, et le 26 octobre 1268 il fut conduit avec tous ses amis sur la place du marché de Naples. Charles était présent avec toute sa cour, et la foule entourait le roi vainqueur et le roi condamné *.
Dans les monnaies de Charles d’Anjou, ce prince est représenté avec le même costume et dans la même attitude. Il tient une palme ou une branche d’olivier d’une main et un globe de l’autre *). La chlamyde du roi de Naples, dans les peintures où se trouvent des costumes semblables, est ordinairement bleue avec doublure blanche; la tunique d’une étoffe violette, les manches de dessous rouges, ainsi que les chausses.
On retrouve fréquemment ce costume royal dans les sculptures des douzième et treizième siècles qui ornent les édifices gothiques. J’en ai remarqué des répétitions aux portails des cathédrales de Lausanne et de Sens.
*) Sabas Malespina Hist. Sicula , lib. IV, c. 16, p. 851, t, VIII, Script. rer. Italic.
Murator., Antiq. ital., Diss. XXVIII.
Source: Costumes historiques des XIIIe, XIVe et XVe siècles, extraits des monuments les plus authentiques de peinture et de sculpture, dessinés et gravés par Paul Mercuri, avec un texte historique et descriptif par Camille Bonnard. Auteur / Edit:. Bonnard, Camille. Lieu de publication: Paris Année: 1845. Editeur: Goupil et Vibert. 1ère édition francaise Paris: Treuttel et Würtz, 1829-1830.
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